Célébrons ensemble Samhain

 À La Voie du Tambour, nous célébrons Samhain non pas en un seul jour, mais comme un passage sacré qui s’étend sur plusieurs nuits… Le temps d’honorer, de ressentir, de se relier profondément à l’invisible et aux Ancêtres. 

Conte de Samhain 
"Le Feu des Ancêtres"

Cette nuit, le voile entre les mondes devient si fin qu’un simple souffle peut l’ouvrir…

Samhain nous invite à ralentir, à écouter, à sentir ce qui vit au-delà du visible. 

On raconte qu’en cette nuit sacrée, un jeune marcheur nommé Lioran suivit le sentier des feuilles rousses jusqu’au cercle des pierres.

C’était son premier Samhain célébré en conscience, son premier pas entre le monde des vivants et celui des Ancêtres.

Au centre du cercle, il alluma un feu — pas n’importe lequel :

 Le Feu des Ancêtres 

Celui qui éclaire nos ombres, transforme, et relie les mondes.

Lorsque Lioran ferma les yeux, la flamme se mit à danser… et dans cette danse, des silhouettes se dessinèrent. Les Ancêtres étaient venus, non pas pour effrayer, mais pour guider.

Une voix douce murmura :

« N’aie pas peur de l’ombre… Elle n’est que la porte vers ta lumière. »

Un Ancien au tambour ajouta :

« Samhain est le passage. Ce que tu laisses derrière te libère. Ce que tu choisis d’emporter te forge. »

Alors, Lioran offrit au Feu ce qui pesait encore sur son cœur.

Le feu crépita… et transforma.

Au loin, un tambour résonna comme un battement venu du profond de la Terre.

Quand il rouvrit les yeux, il sentit :

La présence des Ancêtres,

La protection,

La guidance,

La continuité.

Car Samhain n’est pas une nuit de peur…

C’est une nuit de mémoire, de renouveau, et de lien sacré entre les mondes.

Que cette nuit vous apporte, à vous aussi,

la paix, la clarté

et la rencontre avec ceux qui marchent encore à vos côtés… même dans l’invisible. 

Geoffrey

Conte de Samhain 
"La Gardienne des Portes d’Ombre"

On dit que durant la saison de Samhain, lorsque les derniers fruits tombent de la branche et que la Terre se recouvre de silence, une Gardienne marche entre les mondes.

On la nomme Awen, celle qui veille à l’équilibre entre l’ombre et la lumière.

Cette année-là, un village était plongé dans la peur : les nuits s’allongeaient, les rêves étaient lourds, et chacun craignait ce qui se cache dans le noir.

Alors, une jeune fille du nom de Maelis décida de suivre la tradition ancienne : traverser symboliquement l’Ombre pour mieux renaître à sa lumière.

Au crépuscule, Maelis s’aventura dans la forêt. Le sol était couvert d’or et de cuivre — les feuilles d’automne semblant tracer un chemin.

À l’orée des arbres, une silhouette l’attendait : une femme drapée de noir et de lumière à la fois.

Son regard n’était ni dur, ni doux — il était vrai.

— « Je suis Awen. Pourquoi viens-tu en cette nuit où tout se révèle ? »

Maelis inspira profondément :

— « Je veux comprendre ce que je dois laisser mourir… et ce que je dois laisser naître. »

Awen hocha la tête et ouvrit un passage : un arc de brume, vibrant comme une frontière vivante.

De l’autre côté, Maelis vit ses peurs prendre forme.

Elle y vit ses renoncements, ses silences, ses blessures non guéries.

Chaque ombre voulut l’effrayer — mais elle se souvenait : Samhain est un miroir.

Alors, elle posa sa main sur son cœur et murmura :

« Je te vois. Merci. Tu peux partir. »

Une à une, les ombres se dissipèrent, retournant à la Terre qui recycle tout ce qui n’a plus lieu d’être.

Quand Maelis ressortit du passage, Awen lui tendit une petite flamme blanche, semblable à une braise étoilée.

— « Voici ta clarté retrouvée. Garde-la précieusement. Elle te guidera jusqu’au prochain cycle. »

De retour au village, Maelis alluma une lanterne avec cette flamme sacrée.

La lumière se répandit, douce et apaisante, éclairant les foyers, dissipant les peurs…

et rappelant à chacun que l’ombre n’est pas ennemie :

elle est simplement le seuil que l’on traverse pour grandir.

 

Geoffrey

Conte de Samhain 
"Le Cercle des Echos"

Alors que la dernière nuit de Samhain s’approchait, le vent portait des murmures venus de très loin. On disait que, durant ces jours, les Ancêtres eux-mêmes passaient au milieu des vivants, rappelant à chacun que le temps est un cercle et que chaque fin contient un commencement.

Dans un village perché entre collines et forêts, vivait Elanor, une jeune chamane qui sentait plus que personne la vibration des mondes invisibles. Elle savait que Samhain n’était pas seulement une nuit, mais un passage à travers les voiles, et que chaque souffle, chaque feu, chaque tambour résonnait avec ceux qui avaient marché avant elle.

La dernière nuit, elle se rendit au Cercle des Échos, un lieu ancien où les pierres formaient un cercle parfait. Chaque pierre conservait la mémoire de ceux qui étaient passés par là, et les vents y chantaient des histoires que seuls ceux au cœur ouvert pouvaient entendre.

Elanor alluma un feu au centre. La flamme était vive, dansante, comme si elle connaissait déjà le rôle qu’elle allait jouer. Elle ferma les yeux, posa ses mains sur la terre, et commença à chanter. Sa voix, douce et forte à la fois, fit trembler les feuilles et vibrer les pierres.

Peu à peu, des silhouettes apparurent dans la lueur du feu. Ancêtres, esprits des animaux, esprits des arbres et du vent… tous se tenaient là, non pas pour effrayer, mais pour guider, enseigner et bénir.

Une voix profonde se fit entendre :

— « Ce que tu as quitté, ce que tu as accepté, ce que tu as transformé… tout est en toi. Samhain n’est pas la fin, mais le passage. »

Un tambour se mit à résonner, un rythme ancien qui semblait sortir de la terre elle-même. Elanor sentit ses pieds vibrer, son cœur battre à l’unisson. Chaque battement chassait les peurs, chaque souffle éveillait une mémoire ancienne, et chaque étincelle du feu rappelait la lumière qui naît toujours de l’ombre.

Alors, elle offrit au feu les derniers poids qu’elle portait — tristesses, regrets, rancunes. Les flammes les accueillirent et les transformèrent en poussière dorée qui s’éleva dans la nuit.

Les silhouettes se retirèrent lentement, laissant un cercle de calme et de clarté. La chamane sut que Samhain touchait à sa fin, que les portes entre les mondes se refermaient pour un temps, et qu’elle rentrait dans le cycle ordinaire, mais transformée, reliée, et plus consciente de la vie et de la mort, du visible et de l’invisible.

Avant de partir, elle grava sur une pierre du cercle ces mots :

« Honorez l’ombre, respectez la lumière, et écoutez le chant des Ancêtres. »

Et tandis que l’aube se levait sur les collines, le feu s’éteignait doucement, mais le tambour résonnait encore dans le cœur de tous ceux qui avaient osé écouter.

Geoffrey

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